Emmanuel, présentez-vous ?
Je suis Emmanuel Denis du Groupe Leader Print, spécialiste de l’impression numérique grand format.
Je viens d’un univers complètement différent, les jeux vidéo, et c’est un nouveau métier pour moi que j’ai appris au fil des années.
Comment êtes-vous arrivé à acheter Media Fab ?
J’ai racheté MediaFab à la barre du Tribunal en 2011 puis j’ai enchainé ensuite de nombreuses reprises de sociétés.
Pour des raisons évidentes de taille de marché et de donneurs d’ordres, de Montpellier, j’ai souhaité me développer sur Paris et Lyon, avec l’idée d’établir un maillage sur toute la France. Pour cela il m’a fallu trouver des ressources.
J’ai fait alors appel à la banque d’affaires PAX pour m’aider dans mes acquisitions et par la suite dans un processus de levée de fonds.
Nous travaillons réellement ensemble depuis 2014 et l’idée est de continuer cette collaboration fructueuse et pertinente.
Comment avez-vous connu la banque d’affaires PAX ?
Je crois que c’est par hasard ! J’ai compris rapidement que je ne pouvais pas réaliser sans conseil financier une levée de fonds et des acquisitions ; c’est un métier particulier qui demande une analyse poussée afin d’éviter tout écueil. Et le premier contact a été Enrick.
Pourquoi faire des acquisitions ?
J’ai voulu faire des rachats d’entreprises car je trouvais qu’il y avait une fenêtre pour pouvoir le faire. L’impression numérique Grand Format est un métier de niche et il n’y avait pas d’acteur dominant dans ce métier. Il m’a semblé alors comme une évidence de consolider sur ce secteur d’activité.
J’ai regardé l’Offset numérique, un métier différent certes, mais arrivé en phase de maturité et j’ai voulu appliquer le même modèle.
Quelles sont les opérations financières réalisées aujourd’hui avec PAX ?
Avant 2017 nous avions fait deux opérations de croissance externe. Nous avions atteint une taille suffisante pour faire rentrer un fonds d’investissement et m’accompagner dans mon projet de développement. L’équipe de Pax a été le parfait partenaire pour boucler cette opération d’acquisition. Ils m’ont proposé une palette de fonds pouvant répondre à mon projet, mes ambitions, mon métier et tout ce qui pouvait correspondre au périmètre qui pouvait être le mien. Et j’ai pu faire mon choix avec ceux qui ont adhéré à mon projet. Cela s’est très bien passé.
Après l’arrivée de ce fonds dans mon capital, tout en restant majoritaire, j’ai eu envie de continuer les acquisitions et aussi penser au coup d’après.
Après une demi-douzaine d’acquisitions, quels sont les points négatifs, les points positifs ?
Je n’en retire que du positif car j’apprends énormément sur l’analyse auprès de la banque d’affaires PAX. Je suis passionné par cette stratégie de build-up, cette mécanique financière qui apporte de la valeur à mon projet.
Je pense même que si un jour je devais changer de métier, j’aimerai continuer dans cette dynamique-là. Je trouve cela très enrichissant.
Et que pensez-vous de votre collaboration avec le cabinet conseil PAX ?
Je trouve que l’accompagnement est idéal car il y a énormément d’échanges et d’écoute des deux côtés. La relation se créé sur la pérennité. Je trouve aussi très positif que la même banque me suive car elle maitrise parfaitement le sujet, les ambitions de ma société et demeure toujours là pour défendre mes intérêts. Il s’est créé des liens assez forts avec Enrick et Simon et j’ai confiance. Je sais qu’ils travaillent pour moi, c’est une équipe qui rebondit, qui ne lâche jamais rien, trouvant toujours une solution pour avancer. Quand j’ai des doutes, il y a toujours une solution avec eux, ce que j’apprécie vraiment. Le problème ou l’analyse de la situation peut évoluer mais il y a toujours une solution à la nouvelle situation de l’entreprise.
PAX est aussi une aide psychologique sur mon développement, car lorsqu’on est chef d’entreprise, on est souvent seul. Les équipes sont dans l’opérationnel et moi dans le business développement. Il m’est essentiel de pouvoir travailler avec Enrick et Simon, qui sont capés et capables de pouvoir m’accompagner sur de vrais projets de fusions acquisitions. Il y a des projets sur lesquels j’aurai pu me tromper mais leurs conseils m’ont permis de prendre du recul et de ne pas concrétiser.
Il est souvent dit que les banques d’affaires ont un coût, mais je ne vois pas cela comme un coût, d’avantage comme un accompagnement indispensable pour ceux qui veulent aller chercher du développement. La banque d’affaires est vraiment pour moi, une aide obligatoire. Elle a le recul, elle réalise des analyses et des comparables avec des activités différentes ou des opérations financières similaires. Il y a toujours chez PAX, une zen attitude qui permet de poser les problématiques sur le papier, de réfléchir, ce qui m’évite de prendre de décisions dans l’urgence. Il y a toujours de bonnes analyses qui me permettent de prendre à chaque fois la bonne décision.