Supervizor, éditeur d’un logiciel qui détecte automatiquement les erreurs et les fraudes dans la comptabilité des entreprises, réalise une première levée de fonds de 3 millions d’euros auprès du fonds de Private Equity Odyssée Venture. Cette opération, structurée par la banque d’affaires PAX Corporate Finance, a pour vocation à conforter le leadership de Supervizor sur le contrôle digitalisé en France et accélérer son expansion en Europe.
La digitalisation des métiers du contrôle, conséquence des transformations de l’administration fiscale
Depuis cinq ans, la révolution du contrôle fiscal engagée par l’administration bouleverse l’approche traditionnelle du contrôle des informations comptables. Dans les entreprises, tous les responsables de la data comptable et opérationnelle sont obligés de revoir leur approche en digitalisant le contrôle si possible de façon permanente ».
En effet, depuis le 1er janvier 2014, les entreprises doivent transmettre en cas de contrôle fiscal tout le détail de leur comptabilité (Fichier des écritures comptables appelé FEC) au contrôleur. Depuis le 1erjanvier 2017, avec une nouvelle procédure appelée « examen de comptabilité », les entreprises doivent transmettre ce détail directement à l’administration qui ne se déplace plus. Elle contrôle ainsi automatiquement la comptabilité de l’entreprise avec des algorithmes sophistiqués. Enfin, en 2019, il est prévu de franchir une étape supplémentaire avec la transmission systématique du FEC en même temps que la liasse. Après cette dernière évolution, l’administration contrôlera toutes les entreprises en détail chaque année.
Ainsi, au risque d’être pris en défaut, tous les métiers du contrôle en entreprise doivent repenser leur organisation et suivre ce mouvement de digitalisation : directeur financier, responsable comptable, auditeur interne, fiscaliste ou encore contrôleur interne n’ont désormais d’autre choix que de détecter les erreurs avant le fisc, erreurs inévitables étant donné la complexité du droit comptable et fiscal.
A ce jour 100% des comptabilités analysées ont révélé des erreurs, des prises de risque et/ou des fraudes, alors même que les entreprises concernées sont généralement assistées par des professionnels externes et qu’elles ont mis en place des organisations visant à conceptualiser le risque.
Supervizor, le Machine Learning au service de la détection des erreurs, des fraudes et des risques financiers & fiscaux
Anticipant ces besoins croissants des clients et les nouveaux risques auxquels ils doivent faire face, Supervizor a développé une technologie basée sur le Machine Learning, largement éprouvée (plus de 40 000 comptabilités déjà analysées) et hautement scalable, qui permet très simplement et avec un ROI garanti de détecter les erreurs, les anomalies et les fraudes dans les comptes des sociétés. Les entreprises réduisent ainsi leurs risques financiers et fiscaux. Compatible avec tous les ERP, les logiciels comptables du marché et les formats réglementaires, la technologie permet, sans paramétrage, de contrôler les données comptables de l’entreprise, d’analyser les résultats et de produire automatiquement un rapport d’anomalies sans intervention de l’utilisateur.
Cyrille de Gastines, cofondateur et responsable de la R&D chez Supervizor, estime que « si autant de sociétés de toute taille (PME comme CAC40) font déjà confiance à Supervizor, c’est parce que notre technologie est unique, et notre avance considérable. Mais il ne faut pas se contenter de maintenir cet écart : il faut l’accentuer ». C’est pourquoi une part importante des fonds levés va être déployée dans la R&D, pour détecter toujours plus de cas d’erreurs ou de fraudes, et étendre les cas d’usage de la technologie.
Pour Laurent Mouflin, Associé chez PAX Corporate Finance : « le succès de cette levée de fonds réside particulièrement dans l’avantage compétitif procuré par cette technologie de rupture développée par Supervizor ainsi que dans la profondeur du marché mondial dans lequel les entreprises ne sont pas encore équipées d’outils performants ».
Les ambitions de Supervizor : capter rapidement un marché profond et sans limite géographique
« La levée de fonds va nous permettre d’accélérer en France et en Europe, sur la vente directe comme sur l’indirecte », indique Alban Clot, cofondateur et responsable des ventes chez Supervizor. « Nous finalisons actuellement des partenariats avec des acteurs majeurs – éditeurs d’ERP, fonds d’investissement, cabinets d’optimisation de coûts, avocats fiscalistes, etc., qui voient en Supervizorl’opportunité d’adresser rapidement un marché en pleine explosion ».
Comme le souligne Mathieu Boillet, président d’Odyssée Venture : « . Le marché de Supervizor est large. En France, ce sont plus de 2 millions d’entreprises qui sont concernées, avec un cœur de cible de près de 300 000 PME, ETI et grandes entreprises. Le potentiel de Supervizor est aussi important au niveau européen. L’Allemagne, le Portugal ou encore l’Espagne font partie des premiers pays ou Supervizorpourrait s’implanter prochainement.
À propos de Supervizor
Cofondée par Cyrille de Gastines et Alban Clot, Supervizor est le leader des services et logiciels d’analyse automatisée des données comptables et opérationnelles. Grâce à sa technologie unique issue de 7 ans de R&D, Supervizor aide les entreprises à réduire le risque de redressement fiscal en cas de contrôle et automatiser le contrôle interne comptable et opérationnel, en détectant les erreurs et les fraudes automatiquement. Plus de 5 000 sociétés analysent chaque année leurs données avec la technologie Supervizor.
À propos d’Odyssée Venture
Constitué en 1999, Odyssée est toujours dirigé par ses deux gérants-fondateurs. La société de gestion a levé plus de 450 millions d’euros grâce à la confiance de plus de 35 000 souscripteurs, accompagné une centaine d’entreprises et contribué à la création de plus de 10 000 emplois. Odyssée est un des acteurs historiques du private equity en France et une des premières sociétés de gestion indépendantes de fonds de capital-investissement (FIP – FCPI – FCPR) agréée par l’AMF. C’est le spécialiste des entreprises de croissance.